Rêves d'Automobiles - Cadillac Eldorado IV - Automania 2016, Château de Freistroff
 
 
 

Cadillac Eldorado IV - Automania 2016, Château de Freistroff

La Cadillac Eldorado est une série de véhicules du constructeur américain Cadillac de 1953 à 2002 sur 11 générations.

4e génération (1959-1960)

Les modèles de 1959 sont entièrement nouveaux, avec une carrosserie entièrement redessinée qui se caractérise par ses immenses ailerons qui comprennent les feux arrière logés dans des nacelles en forme de fusée, son pare-brise panoramique aux montants à double incurvation et une calandre dédoublée, séparée par une barre centrale. Sous le capot, le V8 a désormais une cylindrée de 6,4 litres et il développe 345 ch. Le châssis est légèrement modifié avec un empattement porté à 3,30m. La Serie 62 est subdivisée en trois sous-séries, les Eldorado constituant la Series 64 et l’Eldorado Brougham la Series 69.

Les Eldorado Séville et Eldorado Biarritz se distinguent des autres modèles Cadillac par une baguette latérale chromée qui part du montant du pare-brise, suit le haut de la ligne de caisse jusqu’à l’extrémité arrière pour revenir à l’avant en suivant le bas de caisse. L’équipement de série comprend la condamnation des portes électrique, les déflecteurs de vitres électriques, les sièges réglables électriquement dans six directions et la suspension pneumatique. Les deux modèles sont vendus 7401$. Le coupé est produit en 975 exemplaires et le cabriolet en 1320.

L’Eldorado Brougham se distingue par sa carrosserie unique, aux lignes plus tendues et aux ailerons sans feux (ces derniers étant situés dans un logement chromé au bout des ailes arrière). La carrosserie est toujours celle d’une berline hard-top, mais les portières s’ouvrent désormais toutes dans le même sens. La carrosserie est fabriquée chez Pininfarina en Italie et cette fabrication nécessite la mise en place de la plus longue chaîne d’assemblage au monde, entre Detroit et Turin. Les châssis sont assemblés à Detroit, envoyés à Turin, via une traversée des mers en bateau, pour recevoir la carrosserie, et les voitures reviennent à Detroit pour recevoir leur finition. La qualité finale des voitures est inférieure à celle des Eldorado Brougham précédentes, mais l’intérêt de cette opération est de donner à la voiture un cachet «européen», à une époque où les berlines Mercedes ou Jaguar rencontrent un succès de plus en plus important. Vendue à 13075 $, l’Eldorado Brougham est produite en 99 exemplaires.

Les modèles de 1960 reprennent le style général de l’Eldorado Brougham de 1959, en adoptant des ailerons et des feux arrière similaires. Le dessin de la calandre est épuré et la taille des gardes de pare-chocs est réduite. Le frein de stationnement (au pied) se relâche dès que le levier de vitesse est placé en position «Drive», grâce à un système à dépression. Les Eldorado Séville et Eldorado Biarritz se reconnaissent par l’inscription «ELDORADO» posée sur les ailes avant, derrière les phares. L’équipement incorpore l’ouverture du coffre à distance tandis que sa fermeture est assistée par un moteur électrique. Les tarifs ne changent pas. L’Eldorado Séville est produite en 1075 exemplaires, l’Eldorado Biarritz en 1285. L’Eldorado Brougham ne change pas ; elle est produite en 101 exemplaires. 

 

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